19 août 2013
Voyeuse
Lors de ma première visite au plateau du Bénou, en mai 2010, il est devenu pour moi, à jamais, "la vallée des chevaux". J'en ai parlé à nouveau sur mon blog en avril 2012, avec "Apprivoiser".
A chaque visite dans les Pyrénées j'y retourne, il est différent à chaque fois, et il s'y passe toujours quelque chose...
Cette fois c'est un petit cheval dans la brume qui a retenu mon attention
Mais lui visiblement était intéressé par quelque chose d'autre
Une rencontre.
Intéressante, la rencontre...
Je suppose que tout comme moi vous ne voyez que le bisou dans le cou ?
Ou la vache qui s'en fiche ?
Et plus tard, bien plus tard, ça pourrait se terminer ainsi...
Ou comme ça.
En réalité les deux dernières photos ont été prises en avril 2012, ce qui fait que le poulain est peut être le petit cheval photographié ci dessus. J'aime bien aussi les histoires improbables ou paradoxales de voyages dans le temps...
Commentaires
Superbes grivoiseries pastelliennes en effet !!! Et le plateau embrumé est un super décor théatral pour cet ode à la vie...
Il n'y a décidément plus de saison, la nature est très en retard, le printemps arrive en plein mois d’août !
Si la brigade des marmottes les avaient surpris, sûr qu'elles auraient sifflé pour faire cesser la scène...Pour sortir un peu des sujets eux-mêmes, j'aime particulièrement l'atmosphère des lieux avec cette brume donc une nette préférence pour la première photo. Niveau scène, je me marre de l'impassibilité de la femelle qui attend... que ça se passe! LOL Si ça c'est pas de la docilité!
Bonne journée, à plus!Un comtois dans les Pyrénées, tout fout l'camp
) Belles captures des humeurs de la montagne… et des chevaux !
C'est pas un bisou, c'est une grosse morsure ; pas moyen de faire autrement s'il ne veut pas choir honteusement au moment de la monte le mâle… j'ai l'impression que je casse l'ambiance là ^^ mais rassurez vous, la crinière pousse sur un gros amas graisseux, c'est quasi sans douleur pour la femelle… c'est pas si mal foutu la nature parfois.Benou - une enfance pyrénéenne
Le plateau du Benou... mais dis-donc ! tu fais le parcours de mon enfance !? encore et encore des souvenirs... Je passais mes vacances en colonie de vacances dans le village qui précède le Benou (tu es passée devant le bâtiment qui était une ancienne grange où nous dormions avec l'odeur du foin imprégnée dans les murs et les planchers). Sur le plateau nous déterrions les racines de réglisse - à qui mâchonnerait les plus grosses - nous construisions des petits barrages de rochers et de terre pour faire monter le niveau du ruisseau (juste à l'endroit de la chapelle avant le plateau lui-même) afin de faire trempette, nous ramassions les salamandre et les tritons pour le plaisir de leurs couleurs et sentir leur peau visqueuse (nous les relâchions bien sûr). Nous buvions l’eau qui descendait de la montagne et alimentait les abreuvoirs de pierre. L’un des abreuvoirs existe toujours dans le village mais lorsque j’y suis retourné il y a quatre ou cinq ans je n’ai osé y boire… les temps ont changé. Nous n’étions pas conscients de cette liberté, elle était naturelle, aujourd’hui nous la jugeons incroyable, parfois quelques hésitations de souvenirs…sont-ils fantasmés ? rêvés ou réels ? alors on demande au frère ou au copain de l’époque s’il a vécu la même chose.
Non, ce n’était pas un rêve.Un bijou, cette note.
Avec le paysage sublime, la brume et tout et tout... Une atmosphère si délicieusement romantique. Et des bisous. Comme toi, je n'ai vu que ça, moi... Pourquoi diable intituler cette note "Voyeuse", mmmh ? Je ne vois pas, mais alors là, pas du tout.
Et pour répondre au défi lancé par Mamieocto : je ne peux pas imaginer d'histoire ici : cela a déjà été fait - et si joliment - par notre photographe-conteuse !
Par contre, en parlant de rencontres improbables et paradoxales dans le temps, Pastelle m'a permis d'enfin apporter une réponse satisfaisante à une de mes interrogations existentielles majeures : où donc les tragédiens de l'Antiquité (et dans la foulée, les médecins viennois un tantinet obsédés) allaient-ils chercher l'inspiration pour raconter des histoires aussi tordues ?
En voyant sur cette note un jeune poulain qui, devenu adulte, se montre bien assidu envers celle qui pourrait être sa mère et dès lors, deviendra probablement le père d'un enfant qui serait dans le même temps son frère, tout s'est illuminé brusquement !
Sophocle, ses copains et ce cher Sigmund, eh bien ils trouvent l'inspiration en visitant le blog de notre Dame Fée préférée, pardi !
Ah, que j'aime obtenir des réponses satisfaisantes à mes interrogations existentielles majeures... Merci Pastelle !
(Et merci également aux chevaux, de bien beaux amoureux, très ...inspirants !)
c'est génial de pouvoir tomber pile poil sur ces grands moments de vie sauvage !!
très sympa ces clichés !