22 avril 2012
La journée de la terre, et...
Pour célébrer cette journée, une photo réalisée la semaine dernière (Merci Philippe pour le prêt du globe), un texte trouvé ici, que j'aime beaucoup et qui dit mieux que moi ce que j'aimerais dire.
Et aussi cette petite histoire trouvée chez Lautreje :
Le feu envahit la savane, les animaux fuient et se retrouvent tous auprès d'un petit point d'eau. L'éléphant, le lion, les antilopes... tous les animaux se pressent autour de ce point d'eau.
Un colibri s'affole, prend de l'eau dans son petit bec pour aller vers le feu et tenter de l'éteindre, il revient, recommence, sans relâche. L'éléphant lui demande d'arrêter, cela ne sert à rien, la savane prend feu. Le colibri continue à remplir son petit bec d'eau pour aller éteindre l'incendie, il revient et recommence.


Commentaires
Le jour en jouir.
Salut Pastelle,
Cette histoire de colibri me fait penser à cette citation de l’abbé Pierre : "C’est quand chacun d’entre nous attend que l’autre commence que rien ne se passe".
Et pour rassurer tes tulipes qui font de leur mieux ces quelques mots de Lamartine :
Le grain sait quand il doit éclore,
L'épi sait quand il faut mûrir !
Hélas, trois fois hélas ! Les hommes, eux, ne savent plus : Ils sont devenus de piètres alchimistes ; car ils ont changé le jour en jouir.
Bien à toi, fidèlement…Je ne suis pas Française, mais je savais qu'aujourd'hui était le jour du premier tour de vos présidentielles. J'ignorais, par contre, que c'était la journée de la Terre...
Pauvre Terre oubliée, et pauvres de nous surtout : elle n'a pas besoin de nous. Mais nous ne pouvons vivre sans elle. Et nous ne pourrons survivre longtemps sans comprendre une bonne fois pour toutes que par delà les frontières, les clivages politiques, les couleurs, les cultures, les religions et toutes nos différences, nous devons oeuvrer ensemble, pour le bien général et dans le respect de cette planète à qui nous devons tous la vie.
Alors oui, faisons de notre mieux, à chaque moment, nous les petits colibris, les lucioles ou les éléphants. Faisons notre part.
Merci à toi pour avoir partagé ces textes avec nous, Pastelle, et merci pour tes images, tout aussi éloquentes, avec cet indéfinissable "plus" d'émotion qui n'appartient qu'à toi et qui touche au coeur.J'ai fait de mon mieux et je suis allée voter ce matin tôt, à 9 h 10 c'était fait. Calme et pas de file d'attente, génial !
Maintenant je voudrais bien que nos politiques, quels qu'ils soient, fassent aussi de leur mieux et arrêtent de raisonner pour eux et pensent un peu plus à notre pauvre France. Voeu pieux !
P.S. T'as pas répondu à mon mail concernant les dates????Et si le colibri s'était trompé !
Je réécris chez toi ce commentaire déposé chez Lautreje parce qu'il me semble intéressant, et que j'avais envie de le partager avec d'autres.
Une historiette des plus plaisantes. Je le trouve vraiment attachant ce petit colibri. Je te félicite pour ce bel ouvrage qui est plus utile qu'un beau discours ; plus utile qu'une sentence.
Il va te sembler étrange mais le petit colibri eût mieux fait d'arroser les animaux que d'éteindre l'incendie. Ce n'est pas de moi mais d'un philosophe grec, Héraclite d'Ephèse, qui citait ceci : "Il faut éteindre la démesure plus qu'un incendie."
Cette sagesse présocratique, très très ancienne, en dit plus sur notre situation qu'un professeur en écologie. Le drame des hommes d'aujourd'hui est bien leur démesure ; là, est l'incendie qu'il nous faut éteindre. En clair, ce n'est pas en changeant le monde qu'on sauvera l'homme ; mais bien en changeant l'homme qu'on sauvera le monde.Bonjour Pastelle, j'ai diffusé tous mes billets de la dernière semaine en préparation à cette journée, aujourd'hui j'ai mis 3 superbes vidéos pour dire à ma façon bonne fête madame la Terre, viens faire un tour. C'est drôle, j'ai mis une version différente du colibri dans l'un de mes billets de cette semaine mais le message demeure le même. Bonne journée
- " Et je m’en vais globe hein-clopant
Dans le soleil et dans le vent,
De temps en temps le cœur chancelle...
Y a des souv’nirs qui s’amoncellent...
Et je m’en vais globe hein-clopant
En promenant mon cœur d’enfant...
Comme s’envole une hirondelle...
La vie s’enfuit à tire-d’aile...
Ça fait si mal au cœur d’enfant
Qui s’en va seul, globe hein-clopant..."J'ose
Bonjour Pastelle
je te croise si souvent et depuis fort longtemps sur des blogs communs, mais ma timidité, même si on ne la perçoit pas forcément, fait que je n'arrive jamais à franchir une porte de moi même e tje viens de lire ton comm sur Victoire avant tout....sur une chanson de Linda Lemay que j'affectionne tant .
ALORS SIMPLEMENT MERCI
chez moi pourtant il y a de la place, de la sincérité, beaucoup d'émotions et de l'amitié....
et de l'authenticité, j'aimerai savoir inventer mais rien à faire)))
alors oserai je revenir te voir ?Les lendemains qui déchantent !
Vu le score de "la bête immonde", j'ai la gueule de bois ....
J'ai mis "fils de France" sur mon blog http://puits.over-blog.fr et je t'ai volé ta magnifique photo de la petite pâquerette entre les pavés, signe de liberté ?
Et en voyant cette profusion de citations je ne peux qu'ajouter celle ci, de JFK qui reste d'actualité : ne te demande pas ce que peux faire ton pays pour toi, demnde toi ce que tu peux faire pour ton pays. Aujourd'hui, c'est d'aller voter. Bises.