I love light et les algorithmes, fête des lumières 2022
"I love light", c'était le message qui nous attendait place Bellecour pour débuter la balade dans cette fête des lumières 2022. Je n'y suis allée que 2 jours sur les 4, j'ai donc vu moins d'endroits et fait moins de photos que d'habitude, mais en voici quelques unes...
Les lettres et le coeur étaient constitués de petites lampes.
Place des Terreaux, c'était très drôle et décalé. Les créateurs, les Anoki, ont choisi des tableaux dans le musée des Beaux Arts, et ont animé les personnages en leur faisant chanter des chansons aussi variées qu'improbables... "Le grand mix" était le titre de cette installation, qui a utilisé la technologie du "deepfake" ou hyper trucage multimédia pour faire bouger les tableaux (Article ici), et si c'est bluffant c'est également un peu inquiétant. Mais si vous ne devez regarder qu'une vidéo, il faut que ce soit celle là, d'une part parce qu'elle a été lauréate du trophée des lumières, d'autre part parce que mes photos ne servent pas à grand chose sans l'animation et sans le son...
Dans cet article un extrait pour vous donner une idée, juste 2 minutes 45...
La vidéo presque complète est là, mais il a dû supprimer un titre d'AC/DC pour des raisons de droits d'auteur.
Côté musique il y en a pour tous les goûts. Ou presque. Celle ci chante "Le téléphone pleure".
Et quand même une autre photo...
Direction les quais de Saône pour voir "Le voyageur céleste", un extra terrestre qui visite Lyon à l'occasion de la fête des lumières...
Place de la Républication, une création portant le nom de la déesse des tempêtes et des catastrophes naturelles, "Cymopolée", qui nous invite à nous interroger sur le dérèglement climatique. De loin c'était comme une femme/flamme qui danse. Vidéo ici.
Sur la cathédrale Saint Jean, une création qui s'appelle "Time", une histoire du temps qui passe. Il s'agit d'art génératif, les images sont générées par des algorithmes... C'est spectaculaire et très beau, mais il m'a manqué quelque chose. Qu'on me rende "Les bâtisseurs" ! Je m'en souviens encore des années après. Ça m'avait fait pleurer. Là je n'ai pas pleuré.
La vidéo complète est là.
Ah chic j'ai vu des fleurs ! Sur la gare Saint Paul.
Avec un petit bonhomme amateur de fraises qui me rappelle quelqu'un.
Arrivée au Parc de la Tête d'Or, la première installation ne cache pas son jeu, elle s'appelle tout simplement "Algorythm". Elle transforme des données en rayons lumineux. Joli !
Et c'est en montant sur une structure pour faire cette photo au coeur des rayons que je suis tombée. Rappelez moi que le mieux est l'ennemi du bien... Et qu'il est interdit de monter sur les structures, même quand on est petite.
Fin des algorithmes, retour à la simplicité. J'ai photographié un champ de lucioles ! Pas simple, ça bouge tout le temps ces machins là... Et personne n'a compris comment ! (Firefly Field)
Dans la roseraie du parc ont été installés des fleurs et des bouquets, et les fameux lumignons du coeur, 12000 bougies, au bénéfice cette année de la fondation de l'Armée du Salut. C'était très reposant, mon endroit préféré de la fête des lumières, mais mes photos ne rendent pas la poésie de la promenade... Raison de plus pour venir l'an prochain ! Il faut voir ça en vrai.
Les lumières changeaient régulièrement de couleurs, et malgré la foule on avait l'impression d'être seul. Magique !
Une dernière photo, car j'adore ces ballons que je photographie tous les ans, ils sont un peu le symbole de la fête pour moi, avec le vin chaud. Que j'ai oublié de boire cette année, tout se perd... Même si au vu de ma photo on dirait que j'en suis à un litre !
Désolée il y a beaucoup de photos, j'espère que ce n'est pas trop lourd à charger.
Merci les gens qui font des vidéos, et bravo. Déjà j'ai du mal avec les photos !
A l'année prochaine...