12 mai 2014
Le sauvetage
Mon absence de ces derniers jours était dû à la visite d'une amie. Au programme des balades, mais aussi des activités inattendues, comme le sauvetage d'une musaraigne, arrachée aux griffes du chat.
Dommage il manquera la photo de nous deux à quatre pattes dans le salon.
L'animal ne sait pas encore qu'il vient d'échapper à un triste sort et proteste énergiquement. La poussière qu'il a sur les moustaches, j'ai bien peur qu'elle vienne de sous mes meubles...
Et en véritable amie Magali a supporté héroïquement la morsure de la bestiole, le temps que je fasse mes photos !
Salut petite musaraigne, nous te souhaitons un bel été.
Et merci Magali ! Pour les fous rires aussi... ♥
Commentaires
Musaraigne
les chats jouent avec mais ne mangent jamais les musaraignes. Au pire ils les tuent dans les jeux à coups de griffe, de lancers de musaraignes, de couinements mais l'odeur immonde de cette petite bestiole les repoussent.
Par contre elle mange des escargots, des insectes avec vigueur et obstination, remettez la dans les massifs de fleurs, elle adore.
Bravo pour ce sauvetage valeureux, chère scoute photographe)))
Original comme passe temps.......et fort utile. Surtout pour la musaraigne d'ailleurs.
Par contre, ton chat ne doit pas être totalement du même avis !
Et si cette musaraigne n'est pas ingrate, elle devrait continuer à faire le ménage sous tes meubles. Et lorsqu'elle aura terminé, tu lui dis de passer chez moi.Elle avait un caractère bien trempé cette sacrée liliputienne. J'ai encore la trace de son petit tatouage. J'entends encore ton rire en grelot qui faisait trembler ton appareil photo. Et je vois la mine renforgnée de Clochette, museau collé contre la vitre.
Grosse bulle de gaieté partagée avec délectation.
On en soufflera d'autres...😊Le règne de la muse
Heureusement qu'elle n'est pas morte de trouille, ce qui leur arrive souvent (aux individus de l'espèce), mais qu'une seule fois (par individu)
Bon, sachant qu'elles aiment bouffer les acariens, que faisait-elle sous le meuble... ?
Ah, que je suis mauvaise langue : c'est le chat qui l'avait traînée jusque là !
Bizzz !Félicitations à toi pour ce sauvetage et félicitations à Magalie pour son courage. La prochaine fois, garde bien ta musaraigne car je te l'emprunterais volontiers pour faire le ménage sous mon lit... quoiqu'elle risque de ne faire que discuter avec les moutons qui s'y trouvent...
Il y a de nombreuses années maintenant ma fille avait sauvé une petite souris des griffes du chat et je m'étais retrouvée, un coton-tige plein d'éosine à la main pour soigner le ventre de la petite bête qui avait été un peu endommagé...
Bises à toi Pastelle. Je suis désolée pour mon manque de régularité sur tes pages. J'ai du mal à trouver du temps (et de l'énergie) pour bloguer en ce momentLa musaraigne, ou la souris écolo, appelée également la swiffette. Encore heureux que ce n'est pas très poussiéreux chez toi, elle aurait ramené des moutons avec elle
Ton chat n'aurait pas su où donner de la tête....et des griffes.
Je salue le stoïcisme de ton amie devant la morsure et qui a évité une chute vertigineuse de la petite bête pas très reconnaissante envers ses sauveteuses.
De bien jolies photos.J’élève ici une protestation solennelle contre la cruauté qu’exerce l’infâme espèce bipède à l’encontre d’innocentes créatures, sans cesse obligées de subir les caprices – quand ce ne sont pas les sévices – de cette ô combien nuisible engeance. Engeance qui, sans la moindre vergogne, ose s’ériger ici en sauveur de la souricité… Les pattes m’en tombent !
Je sais que j’agis en vain, car je me trouve en territoire ennemi, mais je dois affronter la terreur que m’inspire l’humanité tout entière pour rétablir la Vérité vraie, ne fût-ce que par respect pour les souffrances quotidiennes qu’endure mon infortuné peuple.
J’étais donc tranquillement en train de me divertir, en tout bien tout honneur, en compagnie d’un charmant quadrupède, très sympathique et plein d’humour, quand surgirent deux femelles humaines, tout excitées à l’idée de commettre une nouvelle exaction. En panique, je me réfugiai sous ce que vous avez coutume d’appeler « meuble », mais je fus prise de suffocation tellement l’endroit était nauséabond et crasseux ; je dus hélas m’extirper de ma cachette. S’ensuivit une poursuite haletante qui ne pouvait se solder que par ma capture, tant ces démoniaques bipèdes mettaient d’acharnement à traquer leur malheureuse proie. Je me retrouvai donc séquestrée un long moment entre les pattes griffues d’une des deux, qui me manipulait sans précaution aucune et m’étourdissait de son ignoble puanteur (rien de plus atroce que l’odeur putride qui se dégage des humains, si ce n’est peut-être la noirceur de leur âme), mes vibrisses en frémissent encore de dégoût autant que d’effroi. Bien sûr j’ai tenté de me défendre et je crois avoir réussi à la blesser légèrement, mais l’ivresse que lui procurait le spectacle de ma détresse la rendait insensible à mes morsures. Et le pire restait à venir : l’interminable torture que m’a fait subir l’autre bourrelle, de loin la plus horrible, à l’aide d’un instrument que l’on nomme « canon ». La douleur du bombardement est insoutenable. Et les deux harpies de glousser à l’idée « d’immortaliser mon sauvetage », car le cynisme de cette espèce n’a d’égal que son sadisme…
Je dus ma survie à l’inconstance qui caractérise les humaines ; elles se lassent bien vite de leurs jouets et se sont finalement désintéressées de leur victime pour se lancer à la recherche d’un nouveau crime à perpétrer. Quant à moi, je vais de ce pas chez le musaropsy qui, je l’espère, pourra m’aider à surmonter cet épouvantable traumatisme.
Je ne vous salue pas.
Mlle Muse Araigne, rongeuse de son état.
Génial! Elle est bien bonne ton amie.
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