18 janvier 2013
Prise de tête
Côté prise de tête, je ne saurais départager les hommes et les femmes. Je crois que c'est équitablement réparti...
Toujours est il que voilà trois versions masculines. Laquelle préférez-vous ?
Je ferai des versions féminines la prochaine fois. ;)
Merci Nicolas le modèle, et merci Valérie pour l'aide sur mon cher éclairage clair obscur !
Commentaires
Quelles belles (prises de) têtes que voilà !
Difficile de choisir, vraiment.
Peut-être la seconde, pour l'originalité de la position et parce que j'aime tout particulièrement le jeu des ombres et de la lumière sur celle-là.
Mais il y a une sorte de douceur dans la première qui me touche. Le visage dans l'ombre, c'est magnifique. Plus je la regarde, plus elle me touche... bon, ben je ne choisis pas, je prends tout, na !Magnifique ! Me rappelle le jeune homme nu assis de Flandrin !
http://cs.wikipedia.org/wiki/Soubor:Flandrin,_Hippolyte_(1805-1864)_-_Jeune_homme_nu_assis.._1855_-_Louvre.jpgJe confirme !
Celle du milieu que je trouve absolument magnifique.
Puis-je dire que pour ma part "il n'y a pas photo" ?
Juste un détail, mais c'est bien sûr un avis personnel, j'assombrirais le tissu jusqu'à le faire disparaître, bref je mettrais le corps en apesanteur afin de le sortir du studio et lui enlever son côté "modèle" au profit de sa plastique, de sa sensualité et de sa position tragédienne. Mais comme l'on dit dans l'atelier de photographes auquel je participe : "le dernier mot revient à l'auteur"La première me touche au niveau de l'affectif. On a envie de le prendre dans ses bras presque
La seconde a une lumière fantastique !
La troisième est très forte au niveau du symbole fœtal mais elle fait trop posée à mon goût.
Donc la un, pour des raisons personnelles.
Mais c'est bien parce qu'il faut choisir hein ?!)
Vision chamanique
Bonsoir Sophie,
Ma préférence va à la première, non pour des raisons d’esthétisme mais plus de représentation. La première photo est la seule qui offre une perspective à cette prise de tête. Elle me fait penser au roseau qui plie, mais ne rompt pas.
L’épaule est large ; et malgré l’arrondi du dos, la nuque est droite ; le biceps est proéminent ; la main n’est pas crispée ; tout indique que le guerrier qui sommeille en chacun des hommes est bien vivant ; et on peut s’attendre à un renversement ; puis à une prise de décision aussi cruciale soit-elle pour lui et ses proches. Les deux autres offrent beaucoup moins d’alternatives ; où l’accablement et l’effondrement semblent insurmontables. Alors, je choisi volontiers la première qui porte en elle-même l’espoir, l’espoir qui de tous temps a été le guide des hommes dans cette traversée incertaine à travers les âges les plus reculés jusqu’à nos jours.
Bien à toi…