06 janvier 2013
La chasse
...
Les mots ne seront pas les miens. Clic pour les écouter. Clic pour seulement les lire.
Merci Monsieur Tachan de le dire si bien.
Dédicacé à Odile qui m'a fait découvrir cette chanson, il y a si longtemps... Mais certaines choses ne changent jamais.
Dédicacé à nos révoltes, à nos 20 ans, à nos 30 ans. Et à tous ceux et celles qui se reconnaîtront. Ou pas.
Les remerciements sont les mêmes que sur la note précédente.
---o@o---
Et aussi clic pour ceux qui n'appuient jamais que sur le déclencheur de leur appareil photo... Fabrice, Eric, Gaya, et les autres...
Merci à vous aussi.
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Commentaires
Bonjour Pastelle,
Un sujet très sensible pour moi. Je descend d'une famille de chasseur et j'en suis entourée là ou je vis. A chacune de mes rencontres avec eux, je sème ma philosophie vis-à-vis de l'animal. Beaucoup rigolent, mais il y en a un qui m'a écoutée avec attention et nous avons eu une discussion très constructive. Qui aurait cru qu'un jour j'échangerai ainsi avec un chasseur.
Tu as une très jolie manière de dénoncer ce qui pour moi est insoutenable et est un combat quotidien.
Bises et belle journée.Une chanson que je connais bien aussi pour l'avoir écouté et écouté... Très belles photos pour accompagner , le maquillage est superbe. J'aime l’expression de la 2ème ou la femme-oiseau, ferme les yeux en attendant le coup fatal. Terrible mais c'est une mise en scène d'une réalité pourtant banalisée.
j'aime pas.
La chasse, naturellement. Et je trouve difficile tes deux photos.
Je peux comprendre le 'trip du chasseur" à l'ancienne. Celui qui tuait pour vivre.
Je comprend le plaisir que le chasseur peut ressentir à l'instar de celui du chasseur photographique.
je comprend cette vieille femme de 75 ans qui fait 20km en foret pour chasser à l'arc.
Mais la chasse c'est aussi, comme ce que décrit Tachan.
On peut voir une belle brochette de gros cons (scusez, je l'ai dit) dans le dauphiné.
http://www.ledauphine.com/fr/images/5770E8C9-2BF5-4F6F-8A9D-CEB596621BB6/LDL_06/les-chasseurs-de-l-association-de-chasse-de-la-verpilliere-ici-avec-le-maire-patrick-margier-ont-p.jpgJe prends cette dédicace en plein coeur Pastelle et je te dis MERCI!
L'image est très éprouvante à regarder. Non seulement je pense à l'animal traqué, chassé, torturé...mais j'imagine aussi s'il en était pareil des hommes par une espèce dite "supérieure"...
Ton billet est percutant, il pourrait servir à une campagne de défense des animaux!
J'aime aussi quand tes photos deviennent militantes!)
je t'embrassequels douleurs !!!!!!!!!
pour moi ses deux clichés représente bien plus que la chasse !!!
la jalousie que ressent l'être humain de ne pas voler tout simplement être libre de traverser l'espace temps a sa guise sans frontière. ils ont une espérance de vie bien plus courte que la notre mais deux fois plus riche que nous aucune contrainte a part le fait de ne pas se faire tuer .
observons ce monde "animal" pour pouvoir comprendre notre propre existence et peut être seront nous libre un jours.
quel expression dans le visage et les yeux je craque !!!
bonne journée pastelle .J'aime la chasse... mais pas avec un fusil, juste avec mon appareil photo.
Les deux photos sont magnifiques tant sur le point maquillage que sur la prise de vue.
La première invoque une force, rébellion et la seconde l'abandon,la résignation.
Je le ressent comme ça...
Gentil de partager de si belles imagesHello Pastelle !
C'est un sujet d'actualités, lorsque je pars me balader dans les Cévennes, je rencontre beaucoup de chasseurs, pas très rassurée, ayant toujours peur d'une bavure... quelquefois qu'on me prendrait pour un sanglier ! Donc, non non... je ne suis pas du tout attirée par ce soit disant sport passion parce que je déteste les armes et tuer un animal m'est inconcevable !
Les photos de cette jeune femme sont superbes ! quel maquillage... du grand art !
Bonne journée à toi !Ultime...
Bonjour Sophie ,
Il est des suppliques inutiles ,dans ces cris muets ,
il est des terreurs plus que glaciale ,
celle qui pulvérise toute écoute , toute sensibilité
et comme un faon devant son bourreau ,les larmes coulent .
(Un cerf qui tombe,
piqueux emperche sur ses bois, sa noble tête à la renverse, ses yeux ouverts sur un néant bleuâtre, sa langue exsangue qui pend sur l'herbe, c'est vous-même qu'ils prennent à témoin, vous qui, regardant cela, avez encore des yeux pour voir. Tout ce qui meurt en cet instant, c'est beaucoup plus que cette bête massacrée. La tâche de sang qu'elle laissera sur la mousse, elle a coulé, elle ne s'effacera plus. .).
Je vis alors,
assise sur une chaise basse devant le seuil de sa cuisine, notre bonne. Elle tenait le chevreau blanc dans son bras gauche arrondi en corbeille, comme un bébé, et elle lui donnait le biberon. Lui tétait, goulûment, béatement. On sentait que le lait coulait à travers tout son corps, tiède et doux, onctueusement nourricier. C'était un chevreau bienheureux... Et tout à coup, comme un voile se déchire, un sentiment horrible m'envahit. Je dus crier, hurler, bouleversé par un désespoir que je ne pouvais, que je ne pourrais pas supporter. Aux questions, aux adjurations ne répondaient que mes plaintes et mes cris.)
extrait de "tendre bestiaire" de Maurice Genevois ,le chevreau
Bisous du jourPas facile
Merci à tous ceux qui ont commenté cette note, ce n'était pas forcément facile. Et j'ai eu de bien jolies réponses. Humoristiques ou non. Sensibles et humaines.
Je comprends bien que la chasse est un sujet compliqué qui ne peut se résumer à deux photos. Mais je devais les faire. Et les poster.
Je reconnais qu'il n'y a pas que des cons dans ce monde là, mais malheureusement il y en a beaucoup. Et je précise que mon père était chasseur.
Et oui, certaines références musicales ne nous rajeunissent pas. Tachan, c'était un délire avec cette amie là. On chantait aussi "Les z'hommes", à tue tête en voiture ! Souvenirs souvenirs...
Le fusil, c'était fait bien sûr pour déranger.
Il s'agit une vraie carabine, un atelier à 3 participants, chacun avait apporté quelque chose, et l'un d'eux était chasseur. Moi j'avais apporté un couteau pour que l'oiseau puisse se défendre, mais ce sera pour une autre note. Le fond est un filet de camouflage, utilisé à la base pour faire de l'ombre sur une véranda. J'ai d'autres photos sur fond noir qui ont été faites ensuite.
Et pour les voeux, il est encore temps jusqu'au 30 !
Bonjour Sophie,
Je suis contre la chasse et quelle que soit la beauté de l'oiseau , comme ici par exemple ou de n'importe quel animal, je ne peux supporter ce défoulement.
J'oublie ce canon de fusil qui fait mal et je me concentre sur le travail de la maquilleuse, la pose du mannequin et le rendu par la photographe, de ce tableau, pour dire, c'est beau.
Je t'embrasse