22 mars 2011
Naturbulence
.
Naturbulence oui c'est plutôt de saison, mais ce n'est pas ce dont je voulais parler. Je me demandais comment et d'où venait l'inspiration... Quand j'ai vu ce mur, j'ai pensé à Pagenas, à la fois à son blog "Naturbulence" et à la partie de son site intitulée "Décrépitages". L'aurais je remarqué si je ne les avais pas connus ? Je ne sais pas, sincèrement. Mais là, j'ai tilté tout de suite.
Alors je voulais en profiter pour le remercier, pour son regard différent, pour m'avoir fait comprendre que ça pouvait être bien et intéressant sans être "beau". Je crois que je m'attache trop au "beau". :)
Et puis remercier aussi tous ces sites ou ces blogs où je passe régulièrement, parce que j'adore découvrir les images des autres, j'adore cette multiplicité des regards, que ce soit sur le plan technique avec plein d'explications, que ce soit des pros ou des amateurs, avec un réflex sophistiqué ou un compact, tout m'intéresse, j'aime tout, et j'ai l'impression de trouver des inspirations ou des idées et des envies partout...
J'ai trouvé je dois dire ce mur assez fascinant, j'ai essayé différents cadrages, en voici un autre.
Et puis intriguée par ces racines je suis allée demander à une vieille dame qui jardinait en face de quoi il s'agissait. Elle avait l'air ravie d'avoir quelqu'un à qui parler d'ailleurs. Elle m'a dit que c'était du lierre, pour lequel on avait dû employer les grands moyens parce qu'il attaquait le mur. Regardez de plus près, ça fait peur non ? Jamais je n'aurais cru que ces tiges aériennes puissent avoir de telles racines...
Ca me fait d'autant plus peur qu'on m'a dit un jour "Vous êtes comme le lierre".
Je viens de chercher sur internet et je n'ai pas trouvé la réponse définitive.
La devise du lierre, c'est "Je m'attache ou je meurs" ? Ou bien : "Je meurs où je m'attache" ? Quand un simple petit chapeau change tout... :)
.
Commentaires
Le beau dans sa perfection est parfois moins riche
dans les sentiments qu'il suscite que le laid, le torturé. Bon, il y a aussi le drôle, le mystérieux, le délicat ... Je ne m'en sortirais pas !
J'aime beaucoup ton mur.
Et pour le lierre, il meurt s'il ne s'accroche, donc il s'accroche et finalement cela ne suffit pas et il meurt où il s'accroche. En tout cas de sales bêtes pour les murs ! Les lierres et les figuiers.
BisesQuel enchevêtrement de racines ! Si, comme on te l'a dit, tu ressembles au lierre, c'est plutôt un compliment, non ? C'est que tu es tenace dans ce que tu entreprends, tu ne lâches pas facilement...ne te connaissant pas, c'est ce que je traduis....
En tous cas, je te souhaite une belle fin d'après-midi.Un petit chapeau change tout. Du lierre je retiendrai la beauté et la force avant tout... quelle que soit la saison, il garde ses feuilles et ses couleurs. Et merci pour ce post "partage". Tout comme toi, je me demande souvent ce qui fait que l'inspiration nait. Et, si je n'ai pas de réponse réelle -même si un chimiste saurait sans doute répondre sur le côté neurotransmetteurs- je sais que certains bloggeurs sont une source permanente pour la mienne. Tes messages sont de l'eau pure.
Le lierre est coriace , je connais ,et le plus souvent quand on a décidé d'arracher ces fameuses racines , le mur se désagrège aussi
J'aime bien ce regard que tu portes pour les mystères de la nature , il pousse partout ce lierre , résistant , même sans terre , et il tient bon , costaud , solide , quasi immortelLa richesse de notre langue est infinie et c'est ce qui en fait sa beauté, une virgule déplacée, ou un accent en plus et c'est tout un univers qui bascule
Et vous venez là, de toucher MA corde sensible ...
Pour rester dans la même idée :
Si je vous dis "Je suis ce que je suis"
Selon comment l’on appréhende cette phrase, elle peut signifier l’exact contraire de ce que je désire faire passer .
Je suis ce que je suis …
Phrase anguleuse et mots couperets
Alors que je ne suis que courbes et acceptations
Je suis ce que je suis...
Pour comprendre cette phrase il faut la décliner
Il faut la conjuguer sur l’infini des autres,
Ils sont ce qu’ils suivent,
Nous sommes ce que nous suivons…
Voilà le sens que je voulais donner à cette phrase
Je suis ce que je suis…
Je suis ce que je rêve sur des chemins d’errances
Mais
Entre ce que je voudrais et ce que je suis..
Un monde Parallèle qui me mène vers le rêve, vers l’infini, vers l’enfoui
Entre ce que je voudrais et ce que je suis ..
un chemin une voie,
Je suis ce que vous êtes
Et vous êtes ce que je suis…
je suis cet autre ce double ce reflet dans le miroir qui vous accompagne sur les chemins du rêve …
Voilà, si je prends la peine d’expliquer ma direction à l’autre, il va bien sur regarder la phrase avec la notice explicative que j’aurai pris soin de lui fournir et il va donc comprendre ce que je tentais de lui dire …
----
Oui, en mettant "l'accent" sur un mot , vous avez eu Pastelle, une bien jolie façon de nous faire réfléchir sur le vrai sens des choses et sur les multiples interprétations et compréhensions que l'on peut en avoir.
Merci .contre exemple.
Voici l' histoire du chêne de l' ours: C' était un vieux chêne, très vieux chêne, que l' on appelait le " Chêne de l' ours", parce qu' il avait bien des fois vu passer le plantigrade. Ce bel arbre poussait vaille que vaille au bord d' une route de montagne, accroché qu' il était à sa falaise, et hirsute d' un gros lierre qui le caparaçonnait. Un jour de bonnes âmes se mirent en tête de le débarrasser de l' intrus qui l' envahissait, souhaitant par là même lui apporter un peu de " respiration". Ainsi nettoyé, toiletté, le vieux chêne retrouva une certaine prestance. Et au bout d' une semaine s' engloutit au fond du ravin.
Qui tient l' autre? Mystère. Peut-être aucun.Bonjour Pastelle, depuis que je fais de la photo un peu plus sérieusement, je commence à faire la distinction entre le "joli" et le "beau". C'est vrai qu'avant, j'étais attirée par des trucs harmonieux, plaisants et maintenant je me rends compte que le "beau" peut aussi se cacher dans des trucs que j'aurais qualifiés de "moches" auparavant.Et tu as cent fois raison, le travail des autres est riche et très inspirant. Je ne me lasse pas non plus de ces multiples regards... dont le tien
Je connaissais "Naturbulences" mais pas encore "Décrépitage". J'aime aussi être surprise par le regard des autres, ce qui permet de sortir de son propre monde, de l'élargir. Un blog qui a une démarche un peu semblable et que j'aime bien: http://dupierris.blog.lemonde.fr/
Les racines sont absolument impressionnantes !Une belle façon de parler de ses amis, mais aussi de soi, à partir d'un sujet apparemment peu intime.
Il y a 3 ans nous avons du nous débarrasser d'un lierre très très vieux, et pour cela il a fallu les grands moyens tellement sa ténacité à toujours repartir était "féroce". Si tu as ces qualités là , tant mieuxC'est vrai qu'il y a tant à découvrir chez les autres et c'est tellement intéressant de voir comment ils interprètent ce que l'on publie, comment c'est ressenti aussi ! C'est très enrichissant la blogosphère !
Et avec la photographie, c'est vrai qu'on apprend à ouvrir les yeux, on découvre des choses qu'on n'avait jamais vu auparavant alors qu'elles étaient pourtant là...
Bonne soirée Pastelle, bisous !Richesse
Je suis heureuse de l'ensemble, la diversité et la richesse de vos commentaires. Que ce sur les murs, la différence entre la joliesse et la beauté, le lierre, les mots, le personnel, les découvertes ou le partage.
Trop de messages pour que je puisse répondre individuellement, mais tous ils m'enrichissent. Et c'est aussi cela, le plaisir des blogs.
Merci tout particulièrement à l'Ombre du vent pour ce long développement, merci Philippe pour l'histoire du chêne de l'ours.
Mais merci à tous, vraiment.
Et bienvenue à mes nouveaux visiteurs.
bonjour Pastelle,
et bien, tu as bien fais de t'attarder sur ce mur !!! on y voit plein de choses,bien joué !!!
Bises ,o)