Lumières de l'ombre

Bienheureux les fêlés, ils laissent passer la lumière... Des photos au fil des jours pour essayer de dire.

22 mars 2011

Naturbulence

 .

Naturbulence oui c'est plutôt de saison, mais ce n'est pas ce dont je voulais parler. Je me demandais comment et d'où venait l'inspiration... Quand j'ai vu ce mur, j'ai pensé à Pagenas, à la fois à son blog "Naturbulence" et à la partie de son site intitulée "Décrépitages". L'aurais je remarqué si je ne les avais pas connus ? Je ne sais pas, sincèrement. Mais là, j'ai tilté tout de suite.

Alors je voulais en profiter pour le remercier, pour son regard différent, pour m'avoir fait comprendre que ça pouvait être bien et intéressant  sans être "beau". Je crois que je m'attache trop au "beau".  :)

Et puis remercier aussi tous ces sites ou ces blogs où je passe régulièrement, parce que j'adore découvrir les images des autres, j'adore cette multiplicité des regards, que ce soit sur le plan technique avec plein d'explications, que ce soit des pros ou des amateurs, avec un réflex sophistiqué ou un compact, tout m'intéresse, j'aime tout, et j'ai l'impression de trouver des inspirations ou des idées et des envies partout...

 

NaturbulenceSig_11_22_03_9058

 

J'ai trouvé je dois dire ce mur assez fascinant, j'ai essayé différents cadrages, en voici un autre.

 

NaturbulenceVSig_11_22_03_9055

 

Et puis intriguée par ces racines je suis allée demander à une vieille dame qui jardinait en face de quoi il s'agissait. Elle avait l'air ravie d'avoir quelqu'un à qui parler d'ailleurs.  Elle m'a dit que c'était du lierre, pour lequel on avait dû employer les grands moyens parce qu'il attaquait le mur. Regardez de plus près, ça fait peur non ? Jamais je n'aurais cru que ces tiges aériennes puissent avoir de telles racines...

 

NaturbulenceCentreSig_11_20_03_8766

 

 Ca me fait d'autant plus peur qu'on m'a dit un jour "Vous êtes comme le lierre".

Je viens de chercher sur internet et je n'ai pas trouvé la réponse définitive.

La devise du lierre, c'est "Je m'attache ou je meurs" ? Ou bien : "Je meurs où je m'attache" ? Quand un simple petit chapeau change tout... :)

.

Posté par Pastellle à 14:00 - Côté jardin et nature - Commentaires [46] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,

Commentaires

  • bonjour Pastelle,
    et bien, tu as bien fais de t'attarder sur ce mur !!! on y voit plein de choses,bien joué !!!
    Bises ,o)

    Posté par phyll, 22 mars 2011 à 14:10
  • Le beau dans sa perfection est parfois moins riche
    dans les sentiments qu'il suscite que le laid, le torturé. Bon, il y a aussi le drôle, le mystérieux, le délicat ... Je ne m'en sortirais pas !
    J'aime beaucoup ton mur.
    Et pour le lierre, il meurt s'il ne s'accroche, donc il s'accroche et finalement cela ne suffit pas et il meurt où il s'accroche. En tout cas de sales bêtes pour les murs ! Les lierres et les figuiers.
    Bises

    Posté par Nicole, 22 mars 2011 à 14:48
  • Quel enchevêtrement de racines ! Si, comme on te l'a dit, tu ressembles au lierre, c'est plutôt un compliment, non ? C'est que tu es tenace dans ce que tu entreprends, tu ne lâches pas facilement...ne te connaissant pas, c'est ce que je traduis....
    En tous cas, je te souhaite une belle fin d'après-midi.

    Posté par tanette2, 22 mars 2011 à 15:51
  • Un petit chapeau change tout. Du lierre je retiendrai la beauté et la force avant tout... quelle que soit la saison, il garde ses feuilles et ses couleurs. Et merci pour ce post "partage". Tout comme toi, je me demande souvent ce qui fait que l'inspiration nait. Et, si je n'ai pas de réponse réelle -même si un chimiste saurait sans doute répondre sur le côté neurotransmetteurs- je sais que certains bloggeurs sont une source permanente pour la mienne. Tes messages sont de l'eau pure.

    Posté par Ötli, 22 mars 2011 à 15:56
  • Le lierre meurt où il s'attache, dit le proverbe.

    Posté par Christian Richer, 22 mars 2011 à 15:57
  • Il y a toute une histoire à raconter ce mur!
    La perfection c'est ennuyeux, puisque tout est net et parfait, il n'y a rien à dire !
    Bisous Pastellle
    Lori

    Posté par lorilaire, 22 mars 2011 à 16:20
  • Bon, c'est décidé, je t'envoie une horde d'avocats !!! Plagieuse ! Je te cause pu Bon, c'est pas tout ça : la première et la dernière : superbes. La deuxième : pourquoi ? Quant à la devise : on s'attache, on s'attache pas, on crève quand même et bises pour tout !

    Posté par pagenas, 22 mars 2011 à 16:29
  • Le lierre est coriace , je connais ,et le plus souvent quand on a décidé d'arracher ces fameuses racines , le mur se désagrège aussi

    J'aime bien ce regard que tu portes pour les mystères de la nature , il pousse partout ce lierre , résistant , même sans terre , et il tient bon , costaud , solide , quasi immortel

    Posté par Jeanne, 22 mars 2011 à 16:55
  • Le lierre est un prédateur.. il fait mourir les arbres qu'il envahit, il détruit les murs sur lesquels il s'accroche...
    Mais il est si beau quand il est jeune et vert!
    Ce beau mur ancien en sait quelque chose.
    Bisous.

    Posté par MAMYNI, 22 mars 2011 à 18:35
  • J'aime beaucoup ce genre de photos ... l'originalité, le détail, l'histoire qu'elles apportent, oui .. vraiment, j'aime beaucoup !

    Posté par CLAIRE, 22 mars 2011 à 18:38
  • Quand on voit ça on se dit est ce le mur qui tient la végétation ou l'inverse ? Ton sens de l'observation nous donne cette galerie originale

    Posté par larhune64, 22 mars 2011 à 19:10
  • Rassure toi, j' aussi du murakami Ma japonothèque tient plusieurs cases

    Posté par Ötli, 22 mars 2011 à 20:21
  • Les racines qui lézardent les murs, c'est beau ...
    Bonne soirée !
    Bises

    Posté par Déficience Menta, 22 mars 2011 à 20:37
  • Ces photos me touchent particulièrement, car j'habite une région où l'on construisez autrefois les maisons en galet.

    Posté par orépuk, 22 mars 2011 à 20:57
  • La richesse de notre langue est infinie et c'est ce qui en fait sa beauté, une virgule déplacée, ou un accent en plus et c'est tout un univers qui bascule

    Et vous venez là, de toucher MA corde sensible ...

    Pour rester dans la même idée :

    Si je vous dis "Je suis ce que je suis"

    Selon comment l’on appréhende cette phrase, elle peut signifier l’exact contraire de ce que je désire faire passer .

    Je suis ce que je suis …

    Phrase anguleuse et mots couperets
    Alors que je ne suis que courbes et acceptations

    Je suis ce que je suis...

    Pour comprendre cette phrase il faut la décliner
    Il faut la conjuguer sur l’infini des autres,

    Ils sont ce qu’ils suivent,
    Nous sommes ce que nous suivons…

    Voilà le sens que je voulais donner à cette phrase

    Je suis ce que je suis…
    Je suis ce que je rêve sur des chemins d’errances

    Mais

    Entre ce que je voudrais et ce que je suis..
    Un monde Parallèle qui me mène vers le rêve, vers l’infini, vers l’enfoui

    Entre ce que je voudrais et ce que je suis ..
    un chemin une voie,

    Je suis ce que vous êtes
    Et vous êtes ce que je suis…

    je suis cet autre ce double ce reflet dans le miroir qui vous accompagne sur les chemins du rêve …

    Voilà, si je prends la peine d’expliquer ma direction à l’autre, il va bien sur regarder la phrase avec la notice explicative que j’aurai pris soin de lui fournir et il va donc comprendre ce que je tentais de lui dire …
    ----

    Oui, en mettant "l'accent" sur un mot , vous avez eu Pastelle, une bien jolie façon de nous faire réfléchir sur le vrai sens des choses et sur les multiples interprétations et compréhensions que l'on peut en avoir.

    Merci .

    Posté par l'ombre du vent, 22 mars 2011 à 21:14
  • Yes Pastelle la richesse vient de l'acceptation de la différence !
    bises

    Posté par Patrick-Lucas, 22 mars 2011 à 21:24
  • contre exemple.

    Voici l' histoire du chêne de l' ours: C' était un vieux chêne, très vieux chêne, que l' on appelait le " Chêne de l' ours", parce qu' il avait bien des fois vu passer le plantigrade. Ce bel arbre poussait vaille que vaille au bord d' une route de montagne, accroché qu' il était à sa falaise, et hirsute d' un gros lierre qui le caparaçonnait. Un jour de bonnes âmes se mirent en tête de le débarrasser de l' intrus qui l' envahissait, souhaitant par là même lui apporter un peu de " respiration". Ainsi nettoyé, toiletté, le vieux chêne retrouva une certaine prestance. Et au bout d' une semaine s' engloutit au fond du ravin.
    Qui tient l' autre? Mystère. Peut-être aucun.

    Posté par Philippe, 22 mars 2011 à 21:45
  • bonsoir

    très belles photos de ce mur..
    et je connais ce genre de racine de lierre et la destruction des construction est inéluctable...
    amicalement

    Posté par geo, 22 mars 2011 à 21:45
  • Moi j'ai un faible pour l'accent ))
    Et tes photos me plaisent, surtout la première ! J'en aime la "texture", va savoir pourquoi ...
    Je n'ai pas ton talent mais ça me donne envie de poster une petite série faite dans les vignes l'autre jour ... à suivre

    Posté par Chris, 23 mars 2011 à 00:09
  • parfois c'est le lierre qui retient les pierrres

    je ne pas pressé de m'attaché quelque part finalement

    Posté par FAbrice, 23 mars 2011 à 06:18
  • Bravo Pastelle pour ces photos, ce témoignage. Tu dis combien nous nous enrichissons mutuellement de notre propre création et c'est tellement vrai. Bravo à toi pour ce joli partage ! Belle journée !!

    Posté par Lautreje, 23 mars 2011 à 07:44
  • Votre cadrage du lierre ne peut laisser que d'étranges souvenirs... Oui le regard de l'autre est toujours vivifiant si l'on sait s'en emparer. Quant à la citation, je ne vais pas faire du " à la Cioran" comme pagenas mais...

    Posté par gballand, 23 mars 2011 à 07:48
  • Bonjour Pastelle, depuis que je fais de la photo un peu plus sérieusement, je commence à faire la distinction entre le "joli" et le "beau". C'est vrai qu'avant, j'étais attirée par des trucs harmonieux, plaisants et maintenant je me rends compte que le "beau" peut aussi se cacher dans des trucs que j'aurais qualifiés de "moches" auparavant.Et tu as cent fois raison, le travail des autres est riche et très inspirant. Je ne me lasse pas non plus de ces multiples regards... dont le tien

    Posté par spiruline, 23 mars 2011 à 08:44
  • coriace le lierre ...
    avec nos blogs on est certainement plus attentif à ce que d'ordinaire on n'aurait peut-être pas vu, en tout cas on y aurait moins prêté d'attention et c'est vrai que sur chaque blog-ami on apprend, on découvre, on observe
    Bonne journée

    Posté par DD, 23 mars 2011 à 09:19
  • Les vieux murs de pierres sont des livres d'histoire à ciel ouvert. Bien souvent ils ont été construits et faconnés par les hommes du pays avec les matériaux trouvés sur place. On imagine le long et dur labeur.... C'est peut-être la raison pour laquelle ils ne nous laissent pas indifférents.

    Posté par Mijo, 23 mars 2011 à 09:46
  • La 3ème, j'y vois des insectes énormes, comme une armée avançant inexorablement. Je viens de penser aux premières images du tsunami envahissant la campagne, filmé du dessus.

    Effectivement, fascinant, ce mur !

    Posté par Paul K, 23 mars 2011 à 09:46
  • OUiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! C'est impressionant ces racines de lierres cela envahit tout!!! Et elles sont belles tes photos!!! Bisousssssssssssssss

    Posté par gootchai, 23 mars 2011 à 11:34
  • Bonjour Pastelle
    impressionnant ce que les racines de lierres peuvent faire, pas facile à prendre en photos mais c'est réussies
    Amitiés bisous, Bruno

    Posté par Bruno de Grenob, 23 mars 2011 à 12:08
  • J'aime les murs, principalement de pierres sèches. Les plus beaux que j'ai vus je crois cela a été en Ecosse.

    Posté par Marie LC, 23 mars 2011 à 12:30
  • Je connaissais "Naturbulences" mais pas encore "Décrépitage". J'aime aussi être surprise par le regard des autres, ce qui permet de sortir de son propre monde, de l'élargir. Un blog qui a une démarche un peu semblable et que j'aime bien: http://dupierris.blog.lemonde.fr/

    Les racines sont absolument impressionnantes !

    Posté par fifi, 23 mars 2011 à 13:44
  • Une belle façon de parler de ses amis, mais aussi de soi, à partir d'un sujet apparemment peu intime.
    Il y a 3 ans nous avons du nous débarrasser d'un lierre très très vieux, et pour cela il a fallu les grands moyens tellement sa ténacité à toujours repartir était "féroce". Si tu as ces qualités là , tant mieux

    Posté par brigitte, 23 mars 2011 à 14:23
  • j'ai horreur du lierre mais la turbulence aujourd'hui est dans le ciel...

    Posté par telos, 23 mars 2011 à 14:45
  • bonjour Pastelle . j'aime bien ce genre de cliché . donne moi ton e-mazil et je te donnerai les coordonnées de Chantal a Léon Bérard . gros bisous .

    Posté par jeanpierre, 23 mars 2011 à 15:17
  • Très chouette ce mur plein de la patine du temps, usé des regards qu'il a porté et de ceux qu'il a cachés.

    Posté par fabien, 23 mars 2011 à 21:44
  • à l'heure qu'il est j'admire ..sans prendre racines

    Posté par Gérard, 24 mars 2011 à 00:13
  • belle vision graphique, simple et sophistiquée à la fois, j'adore tout simplement!! il faut avoir l'oeil et le bon pour voir ce genre d'oeuvre!! bravo à toi, j'adhère à 100%.. belle photo aussi ces deux nus imbriqués, très esthétique..
    BIsous à toi Pastelle..

    Posté par Marceline, 24 mars 2011 à 07:24
  • C'est vrai qu'il y a tant à découvrir chez les autres et c'est tellement intéressant de voir comment ils interprètent ce que l'on publie, comment c'est ressenti aussi ! C'est très enrichissant la blogosphère !
    Et avec la photographie, c'est vrai qu'on apprend à ouvrir les yeux, on découvre des choses qu'on n'avait jamais vu auparavant alors qu'elles étaient pourtant là...

    Bonne soirée Pastelle, bisous !

    Posté par Guislaine, 24 mars 2011 à 17:43
  • Un mélange des matières plus que surprenant .
    Et je partage entièrement ton point de vue concernant les découvertes que l'on fait sur la blogosphère photo .

    Posté par Lannic, 24 mars 2011 à 22:07
  • via nicole je passe par ici je trouve toutes ces photos surprenante j'aime bien les photo du mur et les montages de fleurs et de feuilles bravo bonne journee

    Posté par pat, 25 mars 2011 à 05:12
  • J'ai l'impression que sur ce mur ils se soutiennent l'un l'autre...
    Il suffit parfois de regarder tout près de soi, mais souvent on passe à côté, j'ai vu de belles réalisations sur les deux liens que tu proposes, merci... On a beaucoup à apprendre en effet des autres...

    Posté par Marine D, 25 mars 2011 à 10:10
  • Richesse

    Je suis heureuse de l'ensemble, la diversité et la richesse de vos commentaires. Que ce sur les murs, la différence entre la joliesse et la beauté, le lierre, les mots, le personnel, les découvertes ou le partage.

    Trop de messages pour que je puisse répondre individuellement, mais tous ils m'enrichissent. Et c'est aussi cela, le plaisir des blogs.

    Merci tout particulièrement à l'Ombre du vent pour ce long développement, merci Philippe pour l'histoire du chêne de l'ours.

    Mais merci à tous, vraiment.

    Et bienvenue à mes nouveaux visiteurs.

    Posté par Pastelle, 26 mars 2011 à 16:50
  • Il y a beaucoup de symbolique dans l'emprise du lierre. Il ne fait pas que s'attacher, il emprisonne et son étreinte mortelle se fait au dépend du support qu'il colonise. C'est toujours impressionnant ! impossible d'en sortir indemne.
    Bonne semaine Pastelle.

    Posté par dan, 28 mars 2011 à 08:05
  • Dan

    Bon, finalement c'est pas un compliment si on me dit que je ressemble au lierre, alors ?

    Posté par Pastelle, 04 avril 2011 à 10:06
  • En voilà un message passionnant. Entre vos interrogations sur "le beau" et vos anxiétés sur le lierre.
    avez-vous des réponses ? je m'intéresse énormément aux lierres, lianes... à tout ce qui s'agrippent et qui s'enroule...

    Posté par Lireine, 18 janvier 2019 à 16:27
  • Non

    Non, pas de réponse encore. Mais si vous en trouvez merci de m'en faire part.

    Posté par Pastelle, 18 janvier 2019 à 18:33
  • J'assiste à une conférence sur le sujet début février.
    Je vous dirai soyez sans crainte.

    Posté par Lireine, 18 janvier 2019 à 18:35

Poster un commentaire







Englishblogger Englishblogger