08 juillet 2010
Friche RVI : Le nez en l'air
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Comme je l'ai annoncé hier, voilà d'autres photos prises au même endroit que ma note précédente, rue Lacassagne à Lyon. Je me demande bien ce que vous avez compris, j'ai été claire moi... ;)
A ce endroit se trouve un lieu nommé "RVI, friche industrielle et artistique". Anciennement usine désaffectée Berliet puis Renault, elle a été investie par des artistes en tous genres. 340 plasticiens, musiciens, danseurs et autres...
A présent en voie de déménagement suite à un arrêté d'explusion, des journées portes ouvertes sont organisées pour sensibiliser le public, et grâce à Clin de vie qui m'a prévenue en catastrophe, j'ai pu la visiter, peut être pour la dernière fois. J'ai manqué des tas de choses car j'ai passé mon temps le nez en l'air...
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Le premier contact avec l'endroit, juste après avoir poussé la porte, la verrière. Fascination. Pour son graphisme. Ses couleurs.
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Même plaisir vue de l'autre côté...
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Et puis à l'intérieur, toujours la même fascination, toujours le nez en l'air. Ici...
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Ou là...
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Le nez en l'air pour admirer les graphs aussi.
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Et puis pour terminer parce que Toun me l'a demandé et que j'ai promis, un essai de panoramique
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Et je suis désolée de vous décevoir, mais pour cette histoire de stage de point G, je n'en sais pas plus... Que vous. ;)
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Commentaires
Un endroit qui a une âme, c'est certain. C'est toujours poignant de savoir que des artistes vont devoir se trouver un autre point de chute alors qu'ils avaient investi les lieux pour y apporter leurs touches artistiques. Tu as bien fait d'immortaliser cet antre et merci de nous y faire pénétrer également. Je suis preneuse d'autres clichés car ceux là ont un goût de reviens y.
Bonjour
Moi pour le point G, j'ai répondu hier.
Pour aujourd'hui sur ces très belles photos, je rêve un peu de ... lignes de fuite, d'espace ...
Le fait que ce lieu soit sous "arrêté d'expulsion" doit se comprendre je pense au regard d'éventuels problème liés à la sécurité non ?
Dommage pour ces artistes...
Belle journée.Je ne sais pas et n'ai pas trop l'occasion de shooter les friches industrielles mais je suis admiratives de ceux qui savent faire. Tes cadrages sont excellents.
Quant à l'image que tu as commentée chez moi d'une forêt de Chartreuse, si ce n'est pas loin de chez toi j'en déduis que nous sommes voisines.Frustré ....
Je m'étais rangé au rang des frustrés .... voyant que le voyage "proposé" du moins "suggéré" hier était un voyage sans retour ...un leurre en quelque sorte
"G" commencé par faire la tronche ... "G" traîné les pieds pour suivre la guide aujourd'hui ... "G", à contre coeur, mis comme elle le nez en l'air ... et ce que j'ai vu a très rapidement transformé ma frustration en satisfaction ... un super reportage photo à la Pastelle ... un reportage qui interpelle sans prendre position, ni orienter laissant chacun libre de se faire saropre opinion.
Et en prime, j'ai eu droit à un beau pano de lumières vascillantes
Merci PastelleMerci
Merci à tous pour vos commentaires, que vous aimiez, que vous n'aimiez pas, l'essentiel c'est d'être touché.
J'ai réalisé du coup que l'endroit méritait un "vrai" reportage, et je l'ai fait. Une première partie du moins.
Oui, je me suis régalée et pris des photos tous azimuts, mais c'est seulement petit à petit qu'elles prennent un sens. Une ligne directrice.
L'endroit ne va pas vraiment "disparaître", il est juste en attente d'un autre lieu d'accueil. Qui existe mais attend d'être "aux normes". Faut que tout soit aux normes aujourd'hui. Eliminer tous les risques.
Merci Toun d'aimer malgré ta frustration.
Et pour les autres frustrés, ça viendra un jour.
Promis.Pas de suite au point "je ne sais quoi" ? Pas grave, c'était anecdotique. RVI, en revanche, c'est du solide, du costaud, du lourd, du vivant quoi ! La nature a horreur du vide, et les artistes adorent les friches industrielles : ils font de ces lieux autre chose que des dispositifs aliénants, à savoir des occasions de liberté. Du coup, le point "machin" n'est même plus anecdotique, il disparaît et retourne là où il réside, hors d'atteinte de qui que ce soit : dans l'imaginaire pulsionnel (ce qui n'est pas rien, loin s'en faut).
Sourire
@ François : Le point G était un cliché pris à l'intérieur de la friche RVI, une image sourire pour me donner le temps de traiter mes autres photos.
Et oui, les espaces de liberté sont de plus restreints. Encore un qui va disparaître.
@ Stéphane : C'est ce qui m'a fascinée en premier effectivement.
@ Bizzie : N'aie pas trop de regrets, elle n'était pas ouverte au public. Ils n'ont ouvert que suite à l'arrêté d'expulsion, pour obtenir de l'aide.
Tu aurais juste pu entrer sur le parking, comme je l'ai fait la fois précédente.L'article précédent était provocateur à souhait et a provoqué des commentaires tous plus instructifs les uns que les autres...
La chute est tout aussi instructive, j'ai visionné tous les articles sur le sujet et le reportage que tu en as fait est digne d'un professionnel; un grand coup de chapeau.
Bises
je te félicite pour ces cadrages....tes photos sont sublimes. Bisous Pastelle