07 mai 2010
Fâché
.
Dialogue :
Lui : Je suis fâché là
Moi : Oui, ça va, je le vois bien que tu fais la gueule
Lui : A propos de gueule, t'as vu celle que j'ai avec ce collier et cette clochette ?
Moi : Je t'assure ça te va super bien. Je t'ai pris le plus joli en plus. Collier clouté, la classe...
Lui : J'aime pas ça. J'ai l'air ridicule. Et ça fait du bruit
Moi : Tu n'as pas l'air ridicule. Tu es très beau. Pour le bruit justement c'est ça le but. Tu as vu la mine qu'ils ont les oiseaux (et les autres animaux) que tu me déposes tous les matins sur le paillasson ?
Lui : Mais ce sont des cadeaux que je te fais !
Moi : D'accord. Mais moi j'aime pas les oiseaux morts. Tu as vu comme ils sont mignons quand il sont vivants ? Ils ont le droit de vivre, non ?
.
.
Lui : Tu comprends rien, je fais la gueule. Tu crois que ça va être facile de te rapporter des oiseaux vivants avec ça ?
Moi : M'en fous continue à faire la gueule, je te prends de profil, avec ton joli collier
.
Lui : Bon, ça va, tu me caresses oui ? Vu que je ne peux plus chasser tranquillement...
Moi : Bon, d'accord, si t'insistes... ;)
.
.
Commentaires
Chat alors !!!
Mon pauvre vieux !!! Après le Cha os .... cha ... chauffe ...chez ...Pastelle ... Faut lui pardonner le coup de la clochette ... c'est un dégât collatéral du 1er mai ...
Un conseil ... change de stratégie ... ramène-lui le matin, dans ses pattes à elle, une belle petite souris bien vivante ... tu vas te marrer !!! certain que le lendemain ... plus de clochette !!!
Bravo Pastelle pour tes magnifiques photos et pour cette petite mise en scène ... je me suis bien marré.
Très bonne nuit
bisesQuel beau portrait mis en images...
Ce chat fait très majestueux sur la première photo.. comme nombreux félins. Il fait presque inaccessible, alors que sur la troisième, on le sent plus apte à recevoir des caresses...
Mais c'est vrai qu'il a un beau collier !
Beau week end à vous Pastelle, et nombreux baisers.Chat alors
@ Nicole : Oui, il n'arrête pas...
@ Foto rolero : C'est ma préférée aussi, mais j'avais besoin des 3 pour l'histoire. Merci.
@ Toun : Ravie de t'avoir amusé. Tu m'as fait sourire aussi avec ton dégât collatéral du 1er mai. Joli. Mais je n'ai pas peur des souris, il va falloir trouver autre chose.
@ Dame : Heureuse de votre retour. et merci de votre passage ici. Je pensais bien que vous aimeriez le collier.
Des baisers pour vous aussi.
@ Anne Laure : C'est la lumière de la fin d'après midi.
Merci de ta visite, qui me permet de découvrir ton blog. C'est une mine que je vais explorer dès que possible.
@ Marc : Oups ! Tu as bien vu.
@ Emmeji : Il s'agit bien de Virus, et je lui transmettrai tes caresses. Mais paradis, heuh... Au paradis les chats ne font pas la gueule !
@ Plume : Oui, elles sont douées ces boules de poil. Craquantes. Et les photos des tiennes, elles sont où ?
@ JP : Merci pour lui.
@ Aliselle : Merci pour les compliments. Sympa.
@ Tatiana : Contente que ça te plaise. Photo et dialogue.
@ Gerre : Oui, un collier ça change tout. Merci pour ton commentaire.
@ Bruno : Merci. Lumière de fin d'après midi et bataille avec les réglages pour ne pas cramer le blanc.
@ Gérard : Je sais. Je me fais toujours avoir par ces bestioles. Mais je me venge en faisant des photos.
@ Clin : SM ou gothique ? J'hésite.
Merci de ton petit mot. Lui ferai des caresses de ta part, tu l'embrasseras quand tu viendras.
@ Nanou : Sois la bienvenue et merci pour le petit mot gentil.Coucou Pastelle,
Merci de ton passage dans mes Traboules.
Une nouvelle visite est toujours une grande joie !
Je pense que le Rodin est absent pour un bout de temps, le temps d'un prêt pour une expo, ailleurs !
J'adore tes derniers billets et je suis folle de celui-ci, Monsieur Minou est TROP beau !
@ bientôt !
Bises de LyonVirus
@ Christine : Un lézard est passé, et le chat l'a attrapé.
@ Crikette : Merci. J'en ai deux aussi.
@ Morgane : Et aux arbres ! Me souviens comme si c'était hier de l'air interloqué de ton fils...
@ Lannic : Merci pour ton avis sur les photos et le dialogue.
@ Tce : Merci pour le compliment.
@ Kikouk : La préférée de tous je crois bien.
@ Plume : Ravie d'avoir découvert une autre lyonnaise sur la toile. Je n'ai pas fini de visiter ton blog encore. A bientôt.
Monsieur Minou s'appelle Virus.
@ Karine : Merci de ta visite et de tes mots.Comment résister ?
Lorsqu'un si beau matou prends une pose comme sur la dernière de tes photos, je pense que l'on ne résiste pas en lui faisant des bisous dans le cou et en pardonnant tout... ou presque (sourire) Pauvre petit piou piou !
Ce que j'aime chez le chat (entre autre) ce sont ces pattes qui semblent parfois être celle d'un tigrou **en peluche douce.
Mes amitiés à sa majesté et à toi bien sûr.oh que ce dialogue me plait !
les photos aussi bien sur !
chez moi il y en a deux !
j'aime pas voir les oiseaux morts et les petits lézards sans queue...
mais l'autre jours elles m'ont ramenée un serpent ...
bon c'était un orvet mais un grand ! j'ai eu peur du coup je me dis elles veillent et éloignent les vipères ou autres bestioles pas tres sympa !Second collier
@ Liberté : Merci de ta visite et de ton commentaire. Je ferai une caresse de ta part à ma peluche.
@ Gigi : J'ai vu tes chats sur ton blog ils sont magnifiques. Moi aussi j'en ai deux, et je pense que l'autre va y passer aussi pour le collier...
Jamais de serpent, mais oiseaux, mulots, lézards, et même une taupe.Chouette, alors !
Enfin, j'ai mon alarme ; il me tardait de l'avoir. Pauvre de moi ! Maintes et maintes fois, je le jure (patte levée et griffes rentrées), j'ai essayé de les sauver, là sur mon paillasson, dans l'espoir secret que tu t'en aperçoives. Merci ! Oh merci ! A nous deux, on devrait en sauver quelques uns.
Le cochet, le chat et le souriceau.
Un Souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu,
Fut presque pris au dépourvu.
Voici comme il conta l'aventure à sa mère :
J'avais franchi les Monts qui bornent cet Etat,
Et trottais comme un jeune Rat
Qui cherche à se donner carrière,
Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux :
L'un doux, bénin et gracieux,
Et l'autre turbulent, et plein d'inquiétude.
Il a la voix perçante et rude,
Sur la tête un morceau de chair,
Une sorte de bras dont il s'élève en l'air
Comme pour prendre sa volée,
La queue en panache étalée.
Or c'était un Cochet dont notre Souriceau
Fit à sa mère le tableau,
Comme d'un animal venu de l'Amérique.
Il se battait, dit-il, les flancs avec ses bras,
Faisant tel bruit et tel fracas,
Que moi, qui grâce aux Dieux, de courage me pique,
En ai pris la fuite de peur,
Le maudissant de très bon coeur.
Sans lui j'aurais fait connaissance
Avec cet animal qui m'a semblé si doux.
Il est velouté comme nous,
Marqueté, longue queue, une humble contenance ;
Un modeste regard, et pourtant l'oeil luisant :
Je le crois fort sympathisant
Avec Messieurs les Rats ; car il a des oreilles
En figure aux nôtres pareilles.
Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat
L'autre m'a fait prendre la fuite.
- Mon fils, dit la Souris, ce doucet est un Chat,
Qui sous son minois hypocrite
Contre toute ta parenté
D'un malin vouloir est porté.
L'autre animal tout au contraire
Bien éloigné de nous mal faire,
Servira quelque jour peut-être à nos repas.
Quant au Chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine.
Garde-toi, tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.
Nul besoin de te citer l'illustre auteur...
Bises...
les jolis chats sont bien bavards