19 novembre 2009
La solitude du pigeon blanc
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La photo a été prise sur les quais de Saône. A Lyon. Partie pour faire des photos de ponts, je me suis retrouvée à cliquer sur les pigeons, et surtout sur les gens... Discrètement car je n'ose pas...
Celle ci est un compromis. Un pont, des pigeons, des humains, de loin. Mais présents. Merci à Illya pour le titre. :)
Et puis en guise d'accompagnement une citation de Christian Bobin (Sans doute pas la dernière...)
"Deux biens sont pour nous aussi précieux que l'eau ou la lumière pour les arbres : la solitude et les échanges."
Et je rajouterai : Et l'équilibre entre les deux n'est pas toujours facile à trouver... :)
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Commentaires
Isolement
J'aime ce qui se dégage de cette photo... Loin de la ville, tout au loin... des gens s'isolent, comme ce pigeon, beau "petit canard" blanc. Un refus de la société ? c'est le noir et blanc qui me fait poser cette dernière question.
Vous avez parfaitement bien réuni les trois thèmes que vous étiez venue chercher chère Pastelle.Bonjour, comme toi, je n'ose pas trop photographier les gens dans la rue, et pourtant, parfois, on en crèverait d'envie. J'aime beaucoup cette photo, et mon oeil est attiré, d'une part, par ce pigeon blanc, mais aussi par cet homme assis sur son banc...en fait, ils se ressemblent un peu dans cette solitude.
Merci pour ta visite sur mon blog qui m'ouvre ta porte.Pigeon blanc et Doisneau
Tout est beau dans cette photo, y a rien à jeter ! Je l'aime aussi pour sa perspective.
Du ras du sol tu nous emmènes tout là haut, en passant par des marches puis un pont et une colline.
Si ça se trouve, le pigeon n'est pas seul, l'homme non plus. Chacun est bien, là où il est. A rêvasser, ou refaire le monde, qui sait ?
Ca me fait penser à Doisneau, et ceci ne tient pas qu'au noir et blanc.Wow
Merci à vous pour tous ces commentaires... C'est émouvant.
@ Billeversée : Je sais que tu n'aimes pas les pigeons. Je te conseille de faire des photos d'oiseaux pour te guérir. Tu verras ce sont les plus sympas !
Félicitations cependant, tu es la seule à avoir reconnu monsieur Hitchcock sur ce banc... En train de relire le scénario pour la mise en scène des oiseaux...
@ Chère Dame : Merci de vos mots. Il est tant de formes d'isolement n'est ce pas...
@ Morgane : Merci à toi. Je suis touchée de tes mots et ton émotion.
@ Karine : J'y pense si souvent que je vais finir par sortir avec un petit tapis pour éviter d'abîmer mes genoux, jupes, ou pantalons !
@ Jp : Merci. Parfois les gens me regardent bizarrement je dois dire. Mais j'ai décidé une fois pour toutes que le ridicule ne tuait pas...
@ Stéphane : Je suis heureuse que cette image te parle. Merci de tes mots.
@ Christine : Heureuse que tu aies eu la curiosité de pousser cette porte. Magie des liens... Et pour le cheminement de ton oeil, c'était bien le but, oui. Merci.
@ Le Pierrot : Merci de ton interprétation. J'ai juste eu le temps de faire un mini tour sur ton blog et j'adore... En particulier j'ai vu des nounours qui me racontent des choses. Dès que j'ai un peu de temps je m'y penche de plus près !
@ Photoeil : Vi c'est terrible hein ? Et je sais que tu sais de quoi tu parles. Mais nous sommes sur la voie du progrès cependant.
@ Amélie : Doisneau, rien que ça... Merci pour ton regard. J'espère que tu as raison. Et que personne n'est seul. Juste perdu dans ses propres rêves ou égarements... Et que ce n'est que transitoire.
hitchcock
Bon j'ai horreur des pigeons, en plus il est même pas tout blanc (c'est une tourterelle alors non ?) mais tu l'as saisi en train de marcher d'un pas décidé vers sa prochaine victime et je n'ose imaginer quel charnier cela va être, je le vois très bien.
Tu fais de l'hitchcock, tu as laissé deviner sans rien montrer. Catch them all!